L’Efus partage son expérience en matière de protection des espaces publics lors d’un atelier du projet européen SafeCi

Berlin, Allemagne, décembre 2020 – L’Efus a partagé son expérience en matière de protection des espaces publics lors d’un atelier organisé par le projet européen SafeCi sur la protection de tels espaces contre les attentats terroristes, qui a réuni quelque 150 personnes représentant les autorités policières d’Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, Irlande, Luxembourg, Portugal, République tchèque et Suède ainsi que d’autres acteurs de la sécurité et chercheurs. L’atelier a eu lieu à la fois en présentiel à Berlin et en ligne, les 2 et 3 décembre.

Les objectifs de l’atelier était de « développer conjointement des instruments pour animer un réseau qui puisse durer au-delà du projet SafeCi et de renforcer la coopération sur la protection des espaces publics entre les autorités policières, les partenaires universitaires et d’autres réseaux européens ».

Un consensus général sur les points clés que l’Efus prône depuis longtemps

Le riche programme d’interventions sur deux jours, avec quelque 15 intervenants, a mis en lumière des positions qui résonnent avec celles défendues de longue par l’Efus sur la protection des espaces publics comme des lieux par nature ouverts et donc vulnérables à différentes formes de délinquance, y compris les menaces terroristes, mais qui doivent demeurer ouverts et accessibles à tous les groupes de population et utilisateurs. En particulier, le consensus général était qu’il est nécessaire, pour assurer la sécurité des espaces publics, de coopérer avec tous les intervenants : police et autorités nationales, mais aussi autorités locales et régionales, autres institutions publiques pertinentes ainsi que la société civile et le secteur public.

Partager les pratiques prometteuses à travers l’Europe

Les autres thèmes de discussion comprenaient notamment l’importance de partager les pratiques prometteuses entre responsables de la sécurité et autorités compétentes à travers l’Europe ; l’avantage d’incorporer la sécurité dès la conception des espaces publics (security by design), et la nécessité de fonder les politiques publiques et les tactiques policières sur des données probantes. De plus, l’essor des technologies de surveillance, telles que la reconnaissance faciale et les drones, ouvrent de nouvelles opportunités mais aussi de nouveaux défis pour la police, notamment en matière de respect des droits fondamentaux, et demandent une coopération accrue entre la recherche et les utilisateurs finaux.

Un thème de travail majeur pour l’Efus

Représentant l’Efus, Tatiana Morales, chargée de mission, a souligné que l’Efus travaille de longue date sur la gestion et la sécurité des espaces publics et promeut les thèmes mentionnés ci-dessus, comme l’attestent notamment son manifeste (Sécurité, Démocratie et Villes – Coproduire les politiques de sécurité urbaine, 2017), son groupe de travail Sécurité et Innovation, et sa participation à un ensemble de projets européens tels que PRoTECT, PACTESUR et IcARUS, pour citer les plus récents.

De plus, l’Efus coordonne conjointement avec la Ville de Nice (France) et la Ville de Madrid (Espagne) le Partenariat pour la sécurité des espaces publics de l’Agenda Urbain pour l’Union européenne. Réunissant 10 partenaires – villes et régions européennes, gouvernements nationaux ainsi que la Commission européenne et la Banque européenne d’investissement (BEI) – le Partenariat a récemment publié son Plan d’Action.

> Plus d’information sur le travail de l’Efus en matière d’espaces publics

> Plus d’information sur le projet SafeCi mené par la police de Berlin

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