Une vision claire et précise de la criminalité et de la délinquance sur un territoire donné, ainsi que de leur perception par les différents types de population, est indispensable pour définir des politiques locales intégrées de prévention de la délinquance et mettre en place des actions locales visant à améliorer la sécurité individuelle et collective.

En effet, la recherche criminologique (notamment le rapport Sherman, Evidence-based crime prevention, publié en 2002) montre que les stratégies de prévention fondées sur des données probantes réduisent la criminalité et la victimisation. De même, les Nations Unies soulignent l’importance des réponses stratégiques fondées sur une « analyse systématique des problèmes de criminalité, de leurs causes, de leurs facteurs de risques et de leurs conséquences, en particulier à l’échelle locale. »

Dans le cadre de cette approche stratégique de la sécurité urbaine, les audits de sécurité constituent un outil clé que l’Efus promeut depuis de nombreuses années dans l’objectif de doter les collectivités de données probantes. Avec le développement des technologies de l’information, de nouveaux outils et méthodes d’analyse et de travail permettent non seulement de recueillir des données plus fines mais aussi, de plus en plus, d’associer les citoyens à l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation de stratégies et d’actions de prévention.

> Recommandations du manifeste Sécurité, Démocratie et Villes 2025

> Comptes rendus des sessions de la conférence Sécurité, Démocratie et Villes 2024 :
– Modèles de prévention pour les villes
– Comment appliquer une approche innovante pour résoudre les problèmes de sécurité urbaine ?

> Positionnement

Dans son manifeste Sécurité, Démocratie et Villes 2025, l’Efus appelle les décideurs politiques à évaluer régulièrement leur stratégie de sécurité et la part réservée à la prévention pour que les ressources financières et humaines soient réparties de manière pertinente sur le court, moyen et long terme. Il appelle également les collectivités à coopérer davantage avec les organismes de recherche, mais aussi avec le secteur privé et la société civile « afin de favoriser une culture commune de l’évaluation soutenue par les institutions nationales, européennes et internationales ». 

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