Les collectivités territoriales sont exposées de façon croissante à l’évolution des risques climatiques, industriels, sociaux ou sanitaires, comme l’a montré la récente pandémie de Covid-19 qui a vu les collectivités se mobiliser partout en Europe pour protéger les citoyens, faire respecter les mesures de confinement et garantir le bon fonctionnement des services essentiels.

La gestion d’une crise de cette nature est seulement l’un des aspects de ce que nous appelons le cycle de la gestion des risques, qui comprend les trois phases suivantes : prévention / réduction des risques, gestion de l’incident et récupération. À chaque phase, l’articulation de la collaboration entre les acteurs de la protection civile et de la sécurité est une condition sine qua non pour la réussite des actions.

Les phases de prévention pré-incident et de récupération post-incident peuvent permettre d’associer d’autres acteurs tels que les associations de soutien aux victimes, les riverains et les commerces. Une telle coopération doit aussi avoir lieu dans les régions transfrontalières dans la mesure où les effets de ces risques dépassent les frontières nationales.

> Comptes rendus des sessions de la conférence Sécurité, Démocratie et Villes 2024 :
– Crises mondiales, impacts locaux : menaces pour la cohésion sociale et réponses des villes
– Gestion de crise au niveau local

Projet européens de coopération :

• PACTESUR (2029-2022)
• ALARM (France-Wallonie-Vlaanderen : « FOR SECURITY WITHOUT BORDERS » 2017 – 2021)
• APPORT (Help for Preparing Operational Plans for Cross-border Risks) (2010 – 2013)

> Positionnement
 
Dans son Manifeste Sécurité, Démocratie et Villes 2017, l’Efus recommande que « les élus locaux soient pleinement reconnus comme acteurs en matière de sécurité civile et notamment dans la gestion de crise ». Il promeut l’adoption d’une approche intégrée « qui rend les collectivités territoriales plus résilientes » en concertation étroite avec les autorités nationales et internationales.
Les membres de l’Efus s’engagent à « promouvoir une culture partenariale » entre les acteurs publics, les services de secours, la société civile et les partenaires privés tels que les transports, les PME et les commerces, et à « réaffirmer le rôle du citoyen en qualité d’acteur pertinent en l’associant et en l’impliquant dans les mesures de prévention et de gestion des crises ».