Nice, France, mars 2019 – Les partenaires du projet européen PACTESUR (Protecting Allied Cities Against Terrorism by Securing Urban Areas / Protéger les villes alliées contre le terrorisme en sécurisant les zones urbaines) mené par la ville de Nice (FR) se sont réunis dans cette ville le 28 mars pour lancer les travaux de ce projet qui durera trois ans.
> Un projet pour favoriser l’échange d’expériences
PACTESUR est structuré en quatre axes autour desquels les partenaires échangeront expériences et réflexions : l’étude des standards, des cadres juridiques et de la gouvernance locale ; l’élaboration de formations spécialisées pour les acteurs de sécurité locaux ; la sensibilisation des citoyens et des responsables politiques locaux sur leur rôle en faveur de la prévention et de la sécurité, et enfin l’identification des investissements les mieux adaptés pour rendre les espaces publics et touristiques plus sûrs tout en évitant leur « bunkerisation ».
« PACTESUR est l’occasion pour nous d’échanger avec d’autres villes sur la formation des policiers, sur les programmes de sécurisation qui peuvent être mis en œuvre et sur les mesures d’information du public, » a déclaré le président de l’Efus, Willy Demeyer, en ouverture de la réunion.
> L’Efus en charge de coordonner 11 villes et le comité d’experts
L’Efus a pour rôle de coordonner les activités menées par les 11 villes associées ainsi que le comité d’experts, qui réunit une quinzaine d’intervenants chacun spécialisé dans un domaine particulier lié à la sécurisation des espaces publics.
Trois activités seront organisées chaque année pendant trois ans : une réunion de travail annuelle avec tous les participants du groupe de villes associées et le comité d’experts, des ateliers sur la gouvernance locale, et des visites de terrain dans les villes partenaires et pendant la Semaine européenne de la Sécurité.
Le prochain rendez-vous de PACTESUR, pour la première des trois réunions de projet annuelles, aura lieu en juillet dans l’une des villes associées. Cette rencontre sera notamment consacrée à une réflexion sur l’échange d’informations avec la police (nationale et locale) et la communication avec les citoyens.