« Aborder les questions de sécurité en coopérant avec d’autres municipalités » – Entretien avec Ferenc Szöllősi, maire de Pécel, nouveau membre de l’Efus

Ferenc Szöllősi, PécelPécel est une ville de quelque 17 000 habitants située dans la zone métropolitaine de Budapest, la capitale de Hongrie.

Pourquoi votre ville a-t-elle rejoint l’Efus et quels bénéfices en attend-elle ?

Ferenc Szöllősi : Je suis maire de Pécel depuis sept ans et je constate qu’il vaut mieux aborder les questions de sécurité, si importantes pour mes concitoyens, en coopérant avec d’autres municipalités plutôt que seuls. Notre adhésion à l’Efus nous permettra d’améliorer notre stratégie de sécurité en privilégiant la prévention.

 

Quelle est la situation de la sécurité dans votre localité ?

Pécel est une banlieue résidentielle qui offre une bonne qualité de vie et qui est donc très prisée, comme l’atteste le nombre important de propriétés construites récemment. C’est aussi l’une des communes les plus sûres de Hongrie mais nous enregistrons cependant un certain nombre de délits, en particulier cambriolages, vols de voiture et usage de drogues.

 

Quelle est la stratégie de prévention de Pécel ?

Elle est en place depuis 2011 et s’appuie sur un partenariat local regroupant la police, la Garde civile, l’équipe de l’aménagement urbain et les associations oeuvrant dans le domaine de la prévention de la délinquance. Parmi les actions mises en place ces dernières années figure une appli pour smartphone appelée HelyNet, qui permet de géolocaliser les personnes qui appellent les services d’urgence, médicale ou autre, et ainsi assurer une intervention rapide.

Un autre programme important est celui du Neighbourhood Watch (surveillance du voisinage), un dispositif par lequel les habitants participent activement à la sécurité de leur communauté en partenariat avec la police et les services de sécurité municipaux, notamment en étant vigilants et en signalant à la police tout incident suspect. Ce système a aussi l’avantage de renforcer l’esprit communautaire.

Pour l’avenir, l’une de nos priorités est d’installer un système de vidéosurveillance : nous voulons avoir des caméras dans toutes les rues, ce que nous n’avons pas pu faire jusqu’à présent pour des raisons budgétaires.