De nombreuses villes européennes, notamment les villes étudiantes, font face à de forts enjeux en matière de gestion de la vie nocturne, dans un contexte où les services publics fonctionnent souvent au ralenti et/ou ont été conçus pour la journée.
Face au défi que représente la recherche d’équilibre entre prévention et interdiction, régulation et encadrement de la vie nocturne, il est nécessaire que les politiques publiques prennent en compte les spécificités de cette période et s’adaptent à la variation des usages par rapport à la vie diurne : c’est notamment le cas de la politique de prévention et réduction des risques liés à l’alcoolisation massive. En effet, le développement d’espaces festifs et de modes de consommation excessive a des conséquences à la fois en matière de santé et de sécurité.
La publication “Alcool, ville et vie nocturne” a pour objectif, premièrement, de présenter les axes de travail contribuant à prévenir et à gérer l’alcoolisation excessive la nuit et, deuxièmement, d’aider les villes à concevoir et mettre en place une stratégie globale et transversale intégrant l’ensemble de ces axes.
Elle est issue des travaux menés par 8 villes –Bordeaux, Besançon, Brest, Angers, La Rochelle, Lille, Lorient et Nantes– dans le cadre du projet Alcool, ville et vie nocturne, piloté par l’Efus en 2015 et 2016 et qui a reçu le soutien financier de la MILDECA (Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives).
Alcool, ville et vie nocturne, Efus, avril 2017, 89 pages. Version online uniquement.