Santé mentale

Selon une enquête du Conseil de l’Union européenne datant de 2023, un Européen sur deux déclarait s’être senti déprimé ou anxieux dans les 12 mois précédents. Ceci n’est qu’une étude parmi de nombreuses autres qui ont mis en lumière la détérioration de notre bien-être mental général, en particulier depuis la pandémie de Covid en 2020. Cette situation préoccupe de plus en plus les collectivités, notamment (mais pas exclusivement) parce qu’elle a des répercussions sur la sécurité urbaine.

Il existe une corrélation essentielle entre la santé mentale et le bien-être général, notamment grâce à la reconnaissance croissante des multiples facteurs sociaux et génétiques qui influent sur la santé psychologique. L’absence de cet état de bien-être peut entraîner des problèmes non seulement pour l’individu, mais aussi pour son environnement social.

Au niveau local, les autorités publiques, la police et les professionnels de terrain sont régulièrement confrontés à des situations complexes et multiformes, allant du malaise à la violence et aux situations critiques nécessitant une hospitalisation involontaire. De plus, les personnes affectées par des troubles de santé mentale peuvent être victimes de comportements à risque ou d’agressions, tout comme leur entourage et leur environnement social au sens large. 

La mauvaise santé mentale est à l’origine de nombreux problèmes de sécurité urbaine et doit être prise en compte dans l’élaboration des politiques locales de sécurité urbaine.

> Recommandations du manifeste Sécurité, Démocratie et Villes 2025

> Compte rendu de la session de la conférence Sécurité, Démocratie et Villes 2024
Santé mentale dans l’espace public


> Positionnement 

Dans son manifeste Sécurité, Démocratie et Villes 2025, l’Efus affirme que face à une large gamme de troubles de santé mentale, les collectivités territoriales doivent adopter des approches innovantes et transversales impliquant tous les acteurs concernés, notamment les services sociaux et éducatifs, les services spécialisés dans la prévention et les prestataires de soins psychiatriques et médicaux.
Efus souligne également qu’il est essentiel de respecter en tout temps et en toutes circonstances les droits fondamentaux des personnes souffrant de troubles mentaux.
Afin de renforcer la prévention et le dépistage, il recommande d’augmenter l’offre de centres pour les jeunes, de sensibiliser la population locale et d’offrir une formation adéquate aux professionnels de terrain, tels que la police locale et les médiateurs de rue. 


Fiches de pratique

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