Aaron Landsman

Maître de conférences invité, Université de Princeton (États-Unis)

Aaron Landsman est un artiste de théâtre, un chercheur et un enseignant basé à New York. Il est artiste en pratique sociale en résidence au Abrons Art Center, et a récemment été titulaire d’une bourse Guggenheim et d’une bourse de l’Université de Princeton. Son travail performatif a été présenté dans de nombreux lieux à New York et dans d’autres villes américaines, ainsi qu’aux Pays-Bas, en Norvège et en Serbie. Son groupe artistique et militant Perfect City travaille avec des jeunes adultes du quartier du Lower East Side à New York pour créer des « conversations communautaires créatives » sur la sécurité, l’appartenance et la justice. 

Il est co-auteur d’un livre intitulé The City We Make Together (« la ville que nous construisons ensemble ») qui sera publié en 2022 (ed. University of Iowa Press). Il enseigne un cours de théâtre et de sciences humaines à l’Université de Princeton. 

 

 

Avez-vous des espoirs et des prédictions pour l’avenir de la sécurité urbaine ? 

Aux États-Unis, j’espère que nous irons vers des modèles fondés sur l’assistance plutôt que sur la punition, que nous nous engagerons dans des pratiques de protection qui ne soient pas fondées sur l’utilisation des armes, et que nous adopterons chaque fois que cela est possible des pratiques restauratives fondées sur la communauté. L’enjeu est de rendre notre société moins violente. Le risque principal est le manque de volonté politique pour faire ça bien. 

 

Pourquoi pensez-vous qu’il est si important de faire participer les citoyens aux pratiques de sécurité urbaine ?

Parce que si on veut vraiment avoir un avenir démocratique pour tous, nous devons appliquer les principes démocratiques dans nos propres stratégies de protection.