Loline Bertin

Adjointe au Maire de Montreuil à la tranquillité publique, à la brigade propreté, à la prévention et à la vie nocturne, Ville de Montreuil (France) 

Loline Bertin, 28 ans, est adjointe au Maire de Montreuil chargée de la tranquillité publique, de la prévention et de la vie nocturne depuis mai 2020. Avec plus de 110 000 habitants, Montreuil est la 5ème ville d’Île de France et la 2ème de Seine-Saint-Denis et développe historiquement des politiques à la pointe en matière de prévention de la délinquance. Loline Bertin, qui exerce dans sa vie professionnelle des fonctions de manager conseil auprès du secteur public régalien, y mène par ailleurs une feuille de route ambitieuse en matière de renforcement des moyens de sanction d’une part, et de participation accrue des habitantes et habitants aux politiques de sécurité d’autre part.

 

 

Un souhait pour la sécurité urbaine ? (Quelle est votre vision de la sécurité urbaine dans 30 ans ? Quels espoirs et risques identifiez-vous ? »

 

Le principal enjeu pour la sécurité urbaine consiste à garantir une répartition juste, complémentaire et efficace des compétences et des moyens associés, entre l’ensemble des institutions concernées, au service des attentes et besoins de la population. La pluridisciplinarité des approches est également cruciale (aménagements, prévention primaire et secondaire, sanctions…),  la sécurité urbaine de demain devant reposer sur un maillage d’acteurs sans cesse renforcé et une coopération étroite entre ceux-ci.

Pourquoi est-il important d’associer les citoyens à la production des politiques ?

 

Les citoyennes et citoyens sont – et doivent être – les premiers bénéficiaires des politiques de sécurité que l’on conçoit et déploie : cela suppose de les associer tout au long de la production de ces politiques, afin de garantir l’adéquation de celles-ci avec leurs attentes et besoins. Cette association est également gage de pertinence et d’efficacité car écouter la « voix de l’usager » permet de concevoir et de mettre en œuvre des réponses nécessairement plus adaptées aux problématiques en présence. Enfin, la participation des citoyennes et citoyens à la production des politiques de sécurité contribuent également à renforcer leur lien avec les institutions, gage de confiance et de cohésion sociale.