Cristina Vasilescu

Chercheuse, Institute for Social Research (IRS), Membre du Forum européen pour la justice restaurative

Cristina Vasilescu est chercheuse senior et a plus de 14 ans d’expérience en recherche sociale, en analyse et en évaluation des politiques publiques, en formation pour les administrations publiques et en conception et gestion de projets européens. Elle a une expérience solide dans les domaines suivants : processus partricipatifs et responsabilisation sociale dans les administrations publiques ; gestion de la performance et évaluation des institutions publiques ; politiques de justice et organisation des fonctions judiciaires ; inclusion sociale et égalité de genre ; développement durable et politique de cohésion de l’UE. Ces trois dernières années, elle a participé à l’évaluation du projet COnTatto qui cherche à disséminer les pratiques de justice restauratives et à construire des communautés restauratives dans la province de Come (Italie). 

Elle est membre de l’Association italienne d’évaluation et du Forum européen pour la justice restaurative. Elle participe au groupe de travail sur les Villes Restauratives. 

 

 

Un souhait pour la sécurité urbaine ? (Quelle est votre vision de la sécurité urbaine dans 30 ans ? Quels espoirs et risques identifiez-vous ?)

Je souhaite que les politiques de sécurité urbaine ne se résument pas à des approches punitives et qu’elles apportent des réponses qui intègrent différents types de politiques (l’éducation, l’inclusion sociale, la culture et le sport, l’urbanisme, la justice restaurative, la justice environnementale). 

 

   

Pourquoi est-il important d’associer les citoyens à la production des politiques ?

Les citoyens peuvent contribuer au processus d’élaboration des politiques en apportant leur connaissance du contexte local et des problèmes de sécurité urbaine ainsi que leur mémoire collective du passé. La participation permet aux citoyens de : devenir conscient des différents aspects et de la complexité du processus d’élaboration des politiques ; de prendre une part de responsabilité dans la gestion des questions de sécurité urbaine dans leur quartier/ville ; d’être plus enclins à collaborer, plutôt que de s’opposer, avec les autorités locales pour assurer la sécurité urbaine. Mais pour être efficace, la participation doit être réelle et le processus de participation doit prendre en compte les asymétries de pouvoir dans le domaine où elle a lieu.